L'ÉCONOMIE CRÉE UNE TEMPÊTE PARFAITE DE DÉCÈS PRÉCOCES!
TRAVAILLER TROP DUR PEUT VOUS TUER
Travailler trop dur, ne pas travailler du tout et la flambée des prix se conjuguent pour créer une parfaite tempête de décès prématurés... Une équipe de l'University College de Londres a recueilli des données sur plus de 10 000 fonctionnaires britanniques. 7 095 d'entre eux ne présentaient aucun symptôme de maladie cardiaque, d'angine de poitrine et aucun antécédent médical de maladie cardiaque au début de l'étude. Ils étaient tous des hommes et des femmes travaillant à plein temps. Ils ont recueilli des données sur les facteurs de risque de maladie cardiaque, tels que le taux de cholestérol, la tension artérielle, l'âge, le tabagisme et le diabète. Les participants ont rendu compte de leurs horaires quotidiens, y compris le nombre d'heures qu'ils ont travaillé un jour de semaine moyen - y compris le travail apporté à la maison. Des données de suivi sur onze ans ont été recueillies et analysées et ils ont constaté qu'en ajoutant le nombre d'heures qu'un individu travaillait généralement chaque semaine à sa liste de facteurs de risque, il était plus facile pour les médecins de prédire le risque de maladie cardiaque - a déclaré le professeur Kivimäki :
« Nous avons montré que travailler de longues journées est associé à une augmentation remarquable du risque de maladie cardiaque. Cette nouvelle information devrait aider à améliorer les décisions concernant les médicaments pour les maladies cardiaques. Cela pourrait également être un signal d'alarme pour les personnes qui se surmenent, surtout si ils ont déjà d'autres facteurs de risque."
L'étude a conclu que de longues heures de travail sont associées à un risque accru de maladie coronarienne. Ceux qui travaillent 11 heures ou plus par jour augmentent leur risque jusqu'à 2,5 fois par rapport aux personnes qui travaillent 8 heures par jour. Tous les participants avaient entre 39 et 62 ans et travaillaient à temps plein.
Le chômage joue un rôle dans les décès précoces, RISQUE LE PLUS ÉLEVÉ POUR LES JEUNES HOMMES
Une autre nouvelle étude indique que le chômage augmente le risque de décès prématuré d'une personne de 63% et que la qualité du système de santé d'un pays n'affecte pas ce niveau de risque, ont noté les auteurs de l'étude.
Ils ont également constaté que le chômage augmentait beaucoup plus le risque de décès prématuré chez les hommes que chez les femmes (78 % contre 37 %) et que le risque de décès était particulièrement élevé chez les personnes de moins de 50 ans. "Quand un homme perd son emploi, cela signifie encore souvent que la famille va s'appauvrir et souffrir de diverses manières. Ce qui est nouveau, c'est que l'étude a conclu : « Nous avons constaté que les problèmes de santé préexistants n'avaient aucun effet, ce qui suggère que la relation chômage-mortalité est très probablement causale. Cela a probablement à voir avec le chômage, qui cause du stress et affecte négativement le statut socio-économique, ce qui entraîne à son tour une moins bonne santé et des taux de mortalité plus élevés », a expliqué un professeur de sociologie à l'Université McGill. Les résultats, publiés dans le numéro de mars de la revue Social Science & Medicine, suggèrent la nécessité d'initiatives de santé publique ciblant les chômeurs.
La flambée des prix des denrées alimentaires plonge des millions de personnes dans la pauvreté
Selon l'Associated Press... La flambée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie, des systèmes financiers toujours fragiles et les tensions persistantes entre les États-Unis et la Chine sur les questions commerciales et monétaires seront tous à l'ordre du jour des réunions des responsables des finances mondiales au cours des trois prochains jours. Selon le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, les prix des denrées alimentaires sont 36 % plus élevés qu'il y a un an et ont déjà plongé 44 millions de personnes dans la pauvreté. Zoellick a cité une nouvelle étude de la Banque mondiale qui a montré qu'une autre augmentation de 10 % des prix alimentaires mondiaux pourrait plonger 10 millions de personnes supplémentaires dans l'extrême pauvreté. Cela viendrait s'ajouter aux 44 millions de personnes qui ont sombré dans la pauvreté depuis juin dernier en raison de la flambée des prix alimentaires. Vous parlez d'une "tempête parfaite"... ajouter une flambée des prix à cette équation semble inimaginable dans ces conditions fragiles. Les choses sont pires dans certaines parties du monde que dans d'autres. Nos pensées continuent d'aller vers le peuple japonais. Tom LeDuc
